Réparation, le MRI et COP27
La conférence annuelle des parties (COP) est l'occasion pour la communauté internationale d'ouvrir la voie à de futures ambitions pour relever efficacement le défi mondial du changement climatique. Lors de la COP27 de cette année, accueillie par le gouvernement égyptien, près de 90 chefs d'État et des milliers de participants se sont réunis à Sharm el-Sheikh, en Égypte.
Le MRI a participé à deux événements parallèles. Le premier événement du 9 novembre, organisé par le CCFD-Terre Solidaire et Carbon Market Watch, s'est penché sur les principes fondamentaux nécessaires à la réussite d'une procédure de réclamation indépendante dans le cadre de l'article 6 de l'Accord de Paris. Paco Gimenez-Salinas, spécialiste de la conformité et de la résolution des litiges à l'adresse le MRI, a partagé l'expérience de le MRIen tant que mécanisme de règlement des griefs de GCF.
Le deuxième événement du 10 novembre, co-organisé par le MRI, le Center for International Environmental Law(CIEL) et l'Indigenous Peoples' International Centre for Policy Research and Education(Tebtebba), s'est penché sur la manière dont les peuples autochtones ont été touchés par les projets de financement du climat, et sur la manière dont les mécanismes de responsabilisation en matière de griefs tels que le MRI ont contribué à fournir un recours aux peuples autochtones et aux autres personnes touchées par les projets de développement. Voici quelques-unes des principales conclusions de cet événement :
- Les peuples autochtones ne sont pas seulement des victimes des projets climatiques. Ils disposent de certaines des meilleures solutions pour l'atténuation et l'adaptation et devraient être exploités en tant que partenaires.
- Importance de garanties et de politiques appropriées pour que les communautés bénéficient des projets GCF .
- Les peuples autochtones continuent d'être criminalisés pour avoir exigé des mesures climatiques et s'être élevés contre les actions négatives des entreprises et des gouvernements.
L'événement a été modéré par Peter Carlson, associé de communication de l'IRM, et a comporté des interventions d'Erika Lennon, avocate principale du programme sur le climat et l'énergie de CIEL, d'Helene Magata, représentante du peuple autochtone Kadaclan et responsable de la communication de Tebtebba, et de Paco Gimenez-Salinas.