Les principes des droits de l'homme dans les politiques de sauvegarde : Webinar du partenariat GRAM avec SECU et OHCHR
Les principes des droits de l'homme sont ancrés dans le droit national et international depuis des décennies. Par exemple, la Déclaration universelle des droits de l'homme(DUDH), établie en 1948, souligne la nécessité pour les États membres des Nations unies de "promouvoir le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales". De même, les principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme(UNGP) constituent un ensemble de lignes directrices destinées aux États et aux entreprises pour prévenir, traiter et réparer les violations des droits de l'homme commises dans le cadre d'opérations commerciales.
L'incorporation des normes relatives aux droits de l'homme dans les politiques peut aider les mécanismes de réclamation à remplir leur propre mandat et à répondre aux demandes réglementaires en constante évolution. Elle envoie également un message clair de l'organisation aux personnes potentiellement touchées par un projet, à savoir qu'elles ne seront pas laissées pour compte dans le processus de développement.
Le 7e webinaire GRAM, organisé par l'Unité de conformité sociale et environnementale(SECU) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Haut-Commissariatdes Nations unies aux droits de l'homme(HCDH) le 5 octobre 2022, s'est concentré sur la manière d'intégrer de manière significative les principes et les exigences en matière de droits de l'homme dans les politiques de sauvegarde et les processus de mécanismes de réclamation.
Christine Reddell, spécialiste des affaires et des politiques à la SECU, a expliqué pourquoi les droits de l'homme dans les garanties sont importants et comment le PNUD a intégré les principes des droits de l'homme et la diligence raisonnable dans ses propres normes. Mac Darrow et Margaret Wachenfeld, du Haut-Commissariat aux droits de l'homme, ont ensuite présenté leur récente étude comparative sur l'importance d'être explicite en matière de droits de l'homme et sur la pertinence des droits de l'homme dans les processus de réparation des griefs. Enfin, le webinaire s'est conclu avec Anne Perrault, responsable de la conformité chez SECU, qui a partagé des exemples du Malawi et du Kirghizistan sur la façon dont l'incorporation des normes des droits de l'homme a bénéficié à ses enquêtes.